Ce matin, à 4H49, c’était l’équinoxe, le moment où la durée du jour est égale à celle de la nuit. Quel bel équilibre ! Il a annoncé le 1er jour du printemps, l’hiver est désormais derrière nous…
Ce matin j’en ai profité pour aller me promener sur les berges et m’isoler dans un coin que j’affectionne particulière, en pleine nature, face à la Seine. Ce spot, il se trouve à quelques pas de chez moi. Je réalise à quel point je suis chanceuse d’habiter aussi proche de la nature. De pouvoir m’évader au cœur de la forêt ou bien le long d’un fleuve en un claquement de doigts… de dérouler mon tapis, de fermer les yeux et de me laisser envahir par la magie de la nature : chants des oiseaux, bruits des vagues lorsqu’une péniche passe, craquement des arbres, odeurs des premières fleurs, de la rosée du matin, de l’humidité… Chaque bruit, son, odeur… sont de véritables cadeaux, des sensations de bonheur, de liberté…
Dame nature, toute puissante, règnera toujours sur nous – la preuve !
Mais au fond, c’est à notre bien, à notre bonheur qu’elle aspire. Elle connait parfaitement nos besoins, aussi bien que nous les connaissons [je parle ici de nos vrais besoins, nos besoins primaires, ceux que nous avons oublié, enfoui au fond de nous, je parle de ceux qui nous permettent de vivre en bonne santé et heureux – et non ceux que nous nous sommes fabriqués de toutes pièces qui viennent en réalité nous détruire !].
Ce soir j’ai mangé les poireaux du jardin de mon ami, j’ai parlé avec ma mère au téléphone qui m’a dit avoir ramassé de l’ail des ours et avoir été chercher des algues à la plage, pour faire du tartare pour le dîner… Je suis émue, troublée par tant d’abondance dans la nature à l’heure actuelle.
J’ai mal au cœur, je ressens la douleur et la détresse de notre terre mère Gaïa. Pourtant elle, après tout ce que nous lui avons fait subir, en toute humilité, elle est la et continue de nous offrir son amour et son abondance…
Certes elle va mal, elle nous pique la ou ça fait mal, nous coupe nos derniers liens… Pour une fois écoutons et prenons nos responsabilités. Laissons nos mauvaises habitudes derrière nous, quittons les comme nous quittons l’hiver. Et accueillons le printemps avec grâce et détermination pour [re]mettre du lien entre chaque individus, [ré]apprenons à nous satisfaire de chose simple, à vivre avec le minimum… OUI c’est maintenant qu’il faut agir et NON il n’est pas trop tard !
Respecter les règles de confinement, c’est se respecter, c’est respecter les autres, mais aussi respecter notre terre mère Gaïa, pour un futur en paix tous ensemble !
Namaste