Des bocaux sur la route

L’été, on à tendance à mon cuire nos aliments et à plus privilégier les salades composées.
Oui mais, les fruits et les légumes c’est fragiles, ils s’abîment vite s’ils ne sont pas consommés tout de suite ou bien conservés au frais. Cela fait 2 mois que je suis en vadrouille avec mon Berlingo, il est certes bien équipé pour dormir & se faire une tambouille (merci @lebigorneauàroulettes), mais je ne dispose pas de frigo. Par contre j’ai un grand tiroire qui me sert de garde manger 😉
Avec ces chaleurs caniculaires et mon alimentation crue, il me fallait trouver vite vite vite une solution ! J’ai joué avec quelques paramètres de la lacto, adapté, ces derniers à mon mode de vie, et hop je me suis fait de bons bocaux lactofermentés.

Rappel de quelques bases,

Qu’est-ce que la lacto-fermentation ?

La lacto-fermentation est un procédé de conservation des aliments, utilisé depuis la préhistoire. Alors que la stérilisation et la congélation demandent de l’énergie, la lacto-fermentation n’en demande aucune. La stérilisation fait disparaître une grande partie des vitamines et nutriments des légumes, la congélation en élimine aussi avec le temps. Au contraire, la fermentation assainit et augmente les qualités nutritionnelles des aliments.
Si tu es novices avec la lecto, tu risques d’être un peu perdu avec ce qui suit…. N’hésite pas à me retrouver sur mes ateliers lactofermentation ICI
Si je fais une lacto de manière « classique », voici les quantités de sel utilisées :
– Par massage des légumes avec du sel (pour les faire dégorger) : 10 g de sel par kilo de légumes.
– En saumure (eau+sel) : 30 g de sel par litre d’eau.
Après quelques heures ou quelques jours, des bulles vont apparaître dans le bocal. Il se peut qu’un sifflement se fasse entendre au niveau du caoutchouc et que le bocal crache un peu de liquide, ce qui est très embêtant quand tu voyages en voiture : tu salis ta voiture, les odeurs de légumes en plein trajet… ce n’est pas terrible ! De plus lorsque que tu roules, les bocaux peuvent s’entrechoquer et les faire déborder.
La chaleur est un accélérateur de fermentation.
Donc voilà, ce que je me suis dis.
Si je fais une fermentation à « sec », sans liquide, je n’aurais pas de problème de débordement. Mes légumes doivent donc être coupés plutôt grossièrement pour pas qu’ils ne dégorgent trop quand je vais ajouter du sel.
Voilà comment je procède :
1. Découpe des légumes de manière grossière (type petits cubes)
2. Ajout du sel : 2%. J’ajoute un peu plus de sel, son rôle est d’inhiber les pathogènes.
3. Avec les températures caniculaires, le début de la fermentation est très rapide.
L’idée ici, c’est de pouvoir acheter autant de légumes que je souhaite sur les marchés incroyables que je visite et de pouvoir les conserver (dans une voiture ou il fait très très chaud) sans qu’ils ne s’abîment. Je les consomme en général rapidement (au bout de quelques jours), ils sont à peine fermentés, très croquants et bien délicieux !!!

La recette lactofermentée de rentrée

 

 

Les légumes d’été se terminent, ceux d’automne comment à remplir les étales. J’ai adoré les ambiances des marchés en Ariège cet été (Montbrun, St Giron & Le Mas d’Azil…), ils sont incroyables ! Tous ces stands bio, ces sourires… Tu peux acheter légumes, fruits… mais aussi te régaler de plats préparés (sans gluglu, lactose, bcp de légumes…). Tu sens que ces gens ils respectent  et aiment la Terre, le vivant… J’allais quasiment tous les jours au marché et commençais à connaître des gens trop chouette ! Du coup j’achetais bcp de légumes & devais être créative en recettes – hahaha !
Je vous présente ma RECETTE DE RENTREE : Potimarron, poivron jaune, ginger, piment, échalottes… en lacto bien sûre !
C’est très simple,
1. Epluche & enlève les graines du potimarron, puis coupe le grossièrement (en petits cubes)
2. Vide le poivron et coupe le en petits cubes
3. Hache finement, le gingembre, les échalottes et le piment
4. Pèse tes légumes et ajoute 2% de sel marin non traité (type sel de Guérande)
5. Mélange bien, mets en bocal, tasse bien et ferme ton bocal. J’utilise des bocaux Le Parfait mais aussi des bocaux à confiture – je fais avec ce que j’ai sous la main.
6. Déguste au bout de quelques jours !

PS : Je recommande ce type de préparation (2% de sel) uniquement pour ce type de situation (itinérance en voiture et pas de frigo).  Utilise les méthodes dites « classiques » si tu es chez toi 😉

Si cet article te donne envie de découvrir la LACTOFERMENTATION, tu peux rejoindre mon prochain atelier le SAMEDI 14 OCTOBRE de 15H à 17H au Village Potager à Saint Pierre les Nemours (77). Inscription par email : contact@le-monde-dalizee.fr.